Naissance :

18 janvier 1918

(Montréal, Québec)

Décès :

9 mai 1996

Études :

MD, University of Montreal (1943)

Prix et distinctions :

1988 : Doctorat honorifique en médecine, Université Pierre-Marie-Curie

1987 : Doctorat honorifique en droit, Université de l’Île-du-Prince-Edouard

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Picture of Gustave Gingras, MD

Il a fondé l’un des premiers instituts de réadaptation au Canada et a partagé ses talents avec le monde

Portrait of Gustave Gingras

« Monsieur Réadaptation »

Ambassadeur bienveillant des personnes atteintes de déficience physique, le Dr Gustave Gingras a réalisé des avancées brillantes et novatrices en médecine physique et réadaptation. Ardent défenseur des droits des personnes handicapées, il exerça des pressions sur le gouvernement et les institutions sociales afin de mettre en œuvre des accès et des installations adaptées, aussi bien que des dispositions législatives visant l'intégration des personnes handicapées en milieu de travail et l'intégration des enfants handicapés à l'école. Le Dr Gingras créa aussi un programme canadien de réadaptation pour les victimes de la thalidomide. Des gens à travers le monde reconnaissent le Dr Gingras comme « l'ambassadeur des personnes handicapées ».

Faits saillants

Il a mis au point le premier membre artificiel activé par les contractions musculaires et les signaux électriques du corps

Il a instauré des ateliers réputés de prothèses et d’orthèses pour les enfants atteints d’un handicap physique

Il a occupé des postes de leadership au sein de nombreux organismes et conseils d’administration, notamment à titre de président de l’Association médicale canadienne et de président de la Fédération internationale de médecine physique et réadaptation

Il a été chancelier de l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard (1981-1984)

Il sert en qualité d’expert-conseil en réadaptation des anciens combattants canadiens depuis plus de 20 ans

Historique professionnel

Répercussions sur la vie aujourd’hui

Tout au long de sa carrière, le Dr Gingras a défendu les droits des Canadiens atteints d’un handicap physique. Il a exercé des pressions auprès des institutions sociales et de tous les ordres de gouvernement du Canada afin d’améliorer l’accès et les installations pour les personnes handicapées. Il a réclamé une loi pour faciliter leur intégration dans le système scolaire et au sein de la main-d’œuvre. Militant au grand cœur, le Dr Gingras a fait campagne sans compter pour l’indemnisation des victimes touchées par la crise de la thalidomide et des anciens combattants capturés par l’armée japonaise à Hong Kong pendant la Seconde Guerre mondiale. Ses efforts ont laissé une marque indélébile sur le Canada et ont amélioré l’inclusion des personnes handicapées au Canada aujourd’hui.

Picture of Gustave Gingras, MD

1998

  • Intronisation à titre posthume de Gustave Gingras au Temple de la renommée médicale canadienne

    Hull (Québec)

  • Le Dr Gingras est atteint d’un trouble neurologique dégénératif, mais il conserve un optimisme inspirant qui reflète sa brillante carrière

    Tout au long de sa maladie, il met en pratique la leçon la plus importante qu’il a donnée à ses concitoyens canadiens, soit « ne jamais abandonner et se concentrer sur les capacités restantes plutôt que sur celles perdues ».

  • Le Dr Gingras réagit à une autre tragédie canadienne : la thalidomide

    Santé publique, promotion de la santé et représentation

    En 1963, il met sur pied un programme de réadaptation pour les victimes au Canada.

  • Le Dr Gingras dirige une mission de la Croix-Rouge au Maroc

    Service à l’étranger

    Il y instaure un programme de réadaptation pour 10 000 Marocains devenus paralysés après avoir ingéré de l’huile de cuisson toxique.

  • Le Dr Gingras devient professeur de réadaptation physique à l’Université de Montréal

    Il fonde et dirige l’école de réadaptation de l’Université de Montréal et est également nommé directeur du service de réadaptation de l’Hôpital Queen Mary’s pour anciens combattants.

  • L’héroïsme du Dr Gustave Gingras s’étend au-delà des frontières canadiennes

    Service à l’étranger

    En 1953, il agit en qualité d’expert conseil auprès du gouvernement du Venezuela afin de planifier un programme national de réadaptation et d’établir un centre de formation. Pendant plus de 20 ans, le Dr Gingras répond à l’appel des Nations Unies, de l’Organisation mondiale de la santé et de l’Agence canadienne de développement international.

  • Déjà une icône dans le domaine de la physiothérapie, le Dr Gingras devient un héros canadien pendant l’épidémie de poliomyélite

    Santé publique, promotion de la santé et représentation

    Le Dr Gingras organise des programmes de réadaptation et prodigue des soins à des milliers de patients.

  • Reconnaissant la nécessité d’améliorer l’accès aux services de réadaptation, le Dr Gustave Gingras a fonde et dirige l’Institut de réadaptation de Montréal

    Santé publique, promotion de la santé et représentation

    Il transforme la clinique en un centre de réadaptation de renommée mondiale, mettant au point de nouvelles techniques de réadaptation et perfectionnant des technologies de pointe. Il dirige l’Institut jusqu’en 1977.

  • Pendant quatre ans, à Sainte-Anne-de-Bellevue, le Dr Gingras réunit une équipe d’ergothérapeutes, de travailleurs sociaux et de psychologues

    Il perfectionne de nombreuses techniques de réadaptation. À la fin, bon nombre des anciens combattants sont en mesure de rentrer chez eux et de reprendre le travail. Ce travail allume une passion chez le Dr Gingras qui entame une brillante carrière marquée par la compassion, l’innovation et une détermination inébranlable.

  • À son retour de la guerre, le Dr Gingras compte travailler dans sa spécialité, la neurochirurgie

    Le Dr Wilder Penfield l’encourage toutefois à travailler avec un groupe de 50 anciens combattants paraplégiques et quadriplégiques à l’Hôpital Sainte-Anne-de-Bellevue, à Montréal.

  • Peu après avoir terminé sa formation médicale, le Dr Gingras se joint à l’effort de guerre du Canada

    Il sert dans le Corps médical des Forces canadiennes jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

1943

Il a été une source d’espoir pour les gens.